Les aventures moto des très officieux sosies français des Village People, « Le Peuple du Village », ont commencées en 2016 lorsqu’au lieu de se retrouver à la convention annuelle des sosies prévue à Las Vegas, ils se retrouvèrent à… « Las Vigeant » pour la course des 2*300 miles…
Loin d’avoir gagné les 300 000 $ de récompense, ils n’en étaient pas moins revenus avec des milliers de souvenirs et d’émotions. Plus qu’un Team, une incroyable aventure humaine venait de naître et allait se perpétuer sur l’édition 2017 !
Voici donc notre joyeuse troupe, prête à « mettre le feu » aussi bien sur la piste que dans le paddock !
Présentation du Team « Le Peuple du Village »
Jean-François, aka « Super Mario » : Team Manager
Guigui, aka « Le cowboy » : Mécanicien
Seb, aka « Chubaka » : Mécanicien et chef cuisinier (le roi du Burger)
Valentin, aka « Le crazy pompier » : Sécurité incendie
Alain, aka « Stormtrooper » : ravitailleur
Nico, aka « Toad le chrono » : chronométreur
Jean-Luc, aka « Joe le bagnard » : photographe
Elio, aka « la prune » : panneautage
Dida, aka « le mini biker » : remplissage de piscine (ou l’inverse…)
Hadi, aka « Hadystance » : pilote qui aime toujours autant le vinyle
Lili, aka « Petit vibreur l’indienne » : pilote qui aime toujours autant les plumes
Comme l’année passée, pour être dans les meilleures prédispositions, il a fallu en premier lieu, nous faire un petit nid douillet et monter le camp pour accueillir tout le Team. Triplex tout aménagé avec en nouveauté l’arrivée d’un frigo pour accueillir les litres d’eaux (mais pas que…) qu’il nous faudra pour ne pas nous désécher durant ces 3 jours de canicule ! L’indispensable boule à facettes aura, quant à elle, juste changé de couleur pour faire scintiller nos soirées !
Alors voilà, durant ces 3 jours, dans ce lieu de vie et de communauté certains auront : bricolé, préparé et réparé les motos… d’autres : mangé, parlé, roupillé le nez écrasé sur des bourses… pendant que certain(e)s auront défilé comme sur un ring de boxe, soufflé les bougies des 70 printemps de notre Team Manager, étudié le tracé du circuit ou encore dansé sur la chorée de YMCA…
Le Team « Le Peuple du Village » était bien en place mais surtout « dans la place » pour se préparer à ce qui allait suivre…
VENDREDI 7 JUILLET : ESSAIS ET TECHNIQUE
Nouveauté 2017, je vais participer à ma première course classique avec ma belle Ducati 750 S, Dédé !
Sauf que voilà, avec cette saison de folie, en grande partie monopolisée par le Championnat de la Women’s Cup, Dédé on a pas vraiment eu le temps de la préparer à fond et de tout terminer afin que Madame puisse passer le contrôle technique « finger in the nose » !
Evidemment, la sanction est tombée : une tonne de trucs à devoir freiner, dont une vis qui dépassait à peine de 2 mm et qui, même en tapant dessus, ne se serait pas envolée tellement elle était soudée dans la fonte de ce vieux moteur. La dent de requin qui n’était toujours pas montée à finir de bricoler… même les Paninis se sont faites « épinglées » durant le contrôle ! Ça ne rigolait pas au technique du DCF !
Et ça rigolait encore moins dans notre campement quand les gars ont du s’attaquer à la problématique « Dédé » !
Pas le temps de « mollir », les essais nous attendaient, sous un cagnard de folie et avec la promesse de violents orages comme épée de Damoclès au dessus de la tête… alors, « en avant Guingamp » , Hadi a enfourché sa « Yellow Panini », tandis que moi je me suis amusée à switcher entre Panini et Dédé… 2 mondes radicalement différents !
SAMEDI 8 JUILLET : QUALIFICATIONS ET COURSE VECCHIO POUR DÉDÉ
Qualifications course vitesse anciennes.
8h30 du mat et l’heure d’enfourcher ma vieille ducat pour aller essayer de « taper » un chrono ! Autant vous dire qu’après une nuit de sommeil plus que légère, une vieille moto sans électronique, une poignée de gaz qui demande la poigne d’un bûcheron canadien, des commandes non inversées, et un poly qui éclate en vol, il a fallu que je sois au top de ma concentration pour ne pas me retrouver au fond du bac à graviers !
Bon, je l’avoue, après un caca nerveux (je m’en suis excusée depuis), le plaisir de découvrir ces vieilles anciennes dans leur jus et sur la piste, m’a fait pousser des ailes… Enfin jusqu’à ce que le drapeau noir à rond orange s’agite devant mon nez pour me faire stopper direct… Dédé était en train de tranquillement vaporiser de l’huile sur toute la piste tout en lâchant une belle fumée blanche derrière elle qui a direct mis mes futurs adversaires à distance ! Bonne idée du technique de nous faire percer cette micro vis pour la freiner… no comment…
« Euh, purée Lili, on te suivait mais de loin, car avec la fumée que tu lâchais derrière ta bécane, on a pas vraiment eu envie de te coller au derch ! »
Bon ben, drapeau noir, ça c’est fait !
Qualifications pour les 300 miles.
Je m’élance la première avec Panini (enfin une vraie poignée de gaz), prête à en découdre avec la piste en essayant d’améliorer mon chrono ! Mon enthousiasme est stoppé net quand au deuxième tour le poly de Panini a lui aussi éclos comme les ailes d’une coccinelle ! Fin des qualifs pour moi avec évidemment un chrono pris juste sur le tour de lancement… plus que bof !
Le chrono retenu étant la moyenne des 2 temps, c’est donc Hadi qui devra faire le taf pour nous qualifier sur la course Presto ! Job effectué avec un chrono qui nous placera en 27ème position sur la grille de départ (sur une centaine d’équipages)… mais dans une course d’endurance tout peut arriver et nous partons confiants pour attaquer la course qui se déroulera le lendemain à 14h00 pétante !
La journée déjà chargée en rebondissements et en émotions n’est pas encore terminée puisque les 2 manches de la course Vecchio de Dédé se déroulent dans l’après midi !
Départ arrêté avec une ancienne, j’avoue que je me suis demandée comment j’allais réussir à faire décoller mon enclume de Dédé ;-)
Mais en compétition, tu te rends compte que, peu importe la moto que tu as entre les jambes, ça reste la course avec son adrénaline et les mêmes procédures de départ. Feu rouge éteint, je m’élance de la 25ème place, gaz en grand (enfin si on peut dire ça…) pour aller jouer des coudes avec tous les vieux briscards du classique !
Bon je fais un bon départ, mais m’embrouille un peu les paluches en descendant un rapport de trop. Je me retrouve en 1ère avec un p….. de frein moteur qui me fait perdre des places… ouch la boulette… il me faudra attendre d’avoir un pilote en point de mire pour me réveiller et me redonner la « gnak » !
« Purée en v’la un, je vais me le faire ! »
Il ne m’en fallait pas plus pour que j’entame une remontée, comme si Dédé s’était transformée en WonderDédé, prête à aller sauver, non pas le monde, mais plutôt mon honneur ! Ce réveil a dû aussi toucher les gars en bord de piste car j’ai senti comme une nouvelle ferveur quand ils ont commencé à me panneauter les secondes qui diminuaient par rapport aux pilotes qui me devançaient …
Je me suis tellement sentie pousser des ailes, que la folie (ou le kéké qui sommeille en moi comme dit Hadi) ma fait lâcher mon guidon, plein angle dans le virage du trop tard pour faire coucou à Jean-Luc le photographe qui se trouvait en bord de piste… ben quoi, l’occasion de faire une photo pour le buzz ! Bon, en fait c’était pas Jean-Luc, dommage ;-)
Revenons à la course … Je grignote des places et vois maintenant un paquet de 4 pilotes d’un coup devenir de plus en plus gros devant ma truffe ! Allez Lili, gaz, 4 places d’un coup ça peut être le gros kiff ! Mais non, juste au moment où je reviens au contact avec SuperDédé, le drapeau à damier s’agite devant ma tronche… fin de la course… déjà?!! … quel pied d’enfer !
P15 à l’arrivée (sur 30 pilotes), peu fière la Lili ;-)
SAMEDI 8 JUILLET – LA VIE DES PADDOCKS
Après cette journée chargée en émotions : 2 poly qui ont volés comme les ailes d’une coccinelle, une Dédé qu’il a fallu colmater, une qualif toute foirée, de gros nuages prêts à péter sur nos tronches, il est temps d’aller se détendre et profiter de l’ambiance « relax » du DCF !
Time « to piscine » et déconnade !
Demain la course d’endurance nous attend avec son lot de surprises ;-)
Suite au prochain épisode…
Lil’Viber ;-)
Un énorme merci à tout le Team qui s’est donné corps et âme dans cette incroyable aventure, en réussissant aussi à solutionner tous les petits soucis rencontrés durant ces 3 jours. Spéciale dédicace à notre Valentin aka Valooche qui nous aura confectionné de superbes tee-shirts et crée un magnifique logo qui va nous suivre pour un paquet d’années. Big up à Guigui, Alain et Nico, qui auront vécu leur dépucelage de course d’endurance et auront été justes parfaits ! Enormes bisous à nos fidèles, Seb, Elio et Jean-François, toujours là pour vivre de grands moments. Gros câlins à mon papounet qui nous aura rejoint pour voir la course et encourager sa fifille ;-)
Et comme toujours, un grand grand merci l’autre « chanmé » Team : le « BBRacing Team », Fabienne, Steph et Evi, toujours là aussi bien pour filer un coup de main que pour faire les cons avec nous !
Merci au Ducati Club de France et à ses organisateurs qui nous permettent chaque année de vivre une expérience qui dépasse celle de la compétition en nous permettant aussi de rentrer la tête pleine d’étoiles ;-)
Merci au circuit du Val de Vienne où les infrastructures font partie des plus impeccables : très certainement les douches et les chiottes les plus propres que j’ai encore jamais vues et cela durant tout un week-end de course qui voit passer des centaines de personnes et pilote craspouilles ! Plus qu’appréciable ;-)
Merci à tous mes partenaires et sponsors de nous suivre dans ces parfois « folles » aventures !
Bridgestone – Medicis Patrimoine – Eybis – Delerue l’Expérience Moto – Société Stickers Shop – GFM Su Misura – Evo-X-Racing – Aerographik – Dal Zotto Paris – Zydus France – Creativ Store – Riding Sensation – Ford Cesson Sévigné – Bourgeois Sérigraphie – Pharmacie Lili – Champagne Jeeper
Crédit photos : Jean-Luc Couesme / Lil’Viber
un petit mot sur les déboires de Hadi n’aurait (à mon humble avis) pas été superflu, c’était ton coéquipier, et il n’y a aucun déshonneur de tomber en course, personnellement je retiens son grand calme et sa sérénité après sa chute.
la suite arrive mon cher Jean-François ;-)