Le tour des circuits de France et d’ailleurs, c’est reparti ! Alors après quelques tours de chauffe avec notre circuit Carole « local », il était temps de passer aux choses sérieuses en attaquant un circuit d’envergure internationale. J’ai choisi pour l’occasion le circuit de Nevers Magny-Cours, bien connu de tous ! Terminé les p’tites balades, préparez vous à mettre du « gros gaz » !
L’histoire de ce circuit est aussi longue que je suis petite de taille, c’est vous dire. Pour résumer, ce circuit a vu le jour en 1959 sous l’impulsion d’un jeune maire passionné de sports mécaniques, élu en 1957, Mr Jean Bernigaud. Ce fut d’abord un petit circuit de karting qui, au fil d’évolutions régulières, prit sa forme quasi-actuelle en tant que circuit F1 en 1989. Il accueillera alors le GP de France de F1 de 1991 à 2008. Même s’il est un circuit à vocation automobile en premier lieu, pour ne parler que de bécanes, il s’y déroule quelques-uns des grands évènements moto de l’hexagone:
Championnat du monde ENI FIM Superbike, Coupes de France Promosport, Championnat de France Superbike, Bol d’Or Classic…
Magny-Cours, c’est 4411 mètres de parcours semé d’embûches : 18 virages (9 à droite et 9 à gauche) dont certains, comme leurs noms l’indiquent, sont « repris » de virages de prestigieux circuits de F1 existants : Nürburgring (Allemagne), Adelaïde (Australie), Estoril (Portugal) et Imola (Italie). Voilà qui pose l’ambiance et te donne une idée de la vitesse que tu peux atteindre et des difficultés techniques qui t’attendent. Les larges bacs à graviers étant là pour t’accueillir à bras ouverts.
A ce propos, spéciale dédicace… il me revient une anecdote qui nous a valu de renommer le bac à gravier de Château d’eau en « bac à Xavier » tellement notre ami s’y sentait comme à la maison.
Magny-Cours, tu l’auras compris, te fait entrer dans l’univers des grands circuits, avec des vitesses en bout de ligne droite à te décrocher la tête, comme entre Estoril et Adélaïde où je me faisais pourrir par 10 sportives en même temps lorsque je roulais en Monster 696.
Mais ça c’était avant ;-)
Avec de gros freinages, comme Adélaïde et Lycée où ton « trouillomêtre » (dixit Cédric Tangre), s’allume de tous les côtés. Avec des pifs-pafs super rapides à Nürburgring et Imola, où tu comprends ce que veux dire être « vif » et « mobile » sur ta moto.
Enfin, le plus complexe des virages pour moi: le 180. Mais pourquoi ? Au-delà du fait d’avoir l’impression de passer plus de fois sur ce virage que sur les autres (chose bien évidemment impossible, sauf si tu as tiré tout droit à un moment pour te la faire à la VR46 dans le bac à graviers lors du GP d’Assen), c’est surtout LE virage qui te fait tourner « en bourrique ». Jamais la même trajectoire, la même vitesse et toujours une certitude : cette fois-ci j’ai la bonne « traj » !
Enfin, dernière anecdote, je me souviens de cette fois où l’on a eu droit a un temps vraiment « pourri » où les gros orages et la grêle avaient même fait déguerpir du circuit les motos équipées de pneus pluie. Résignés, nous avons remballé tout le matos et les bécanes. Sur la route, on a appelé plus de 10 fois nos amis optimistes qui, eux, étaient restés sur le circuit en attente d’une légère accalmie. Prêts à faire demi-tour au moindre rayon de soleil qui aurait pu apparaitre, tout redescendre de la remorque, et enfiler la combi collante d’humidité pour remettre les roues sur ce circuit qui donne tant de fil à retordre… ne serait-ce que quelques tours.
Lili M
Gazzz
Laisser un commentaire